Vous avez récemment eu des injections de Botox et votre paupière s'affaisse légèrement ? Pas de panique, ce phénomène appelé ptosis est un effet secondaire bien connu, qui touche environ 5% des patients. Bien que sans danger, il peut être gênant esthétiquement.
Heureusement, il existe un traitement de première intention pour y remédier : l'Iopidine. En tant que chirurgien plasticien esthétique exerçant à Paris 8, à proximité de Paris 17 et Paris 16, le Dr Richard SEBAALI vous guide sur son utilisation.
Le ptosis survient lorsque la toxine botulique diffuse involontairement vers le muscle releveur de la paupière (levator palpebrae). Ce muscle étant affaibli, la paupière supérieure s'abaisse de 1 à 3 mm, donnant un aspect tombant à l'œil.
Plusieurs facteurs peuvent favoriser cette diffusion :
Le ptosis apparaît généralement entre 3 et 7 jours après les injections et peut durer plusieurs semaines si aucun traitement n'est entrepris. Bien que transitoire, il peut affecter votre qualité de vie et votre confiance en vous.
L'Iopidine est un collyre à base d'apraclonidine, un agoniste alpha-adrénergique. Son secret ? Il agit sur le muscle de Müller, un petit muscle lisse de la paupière supérieure qui n'est pas paralysé par le Botox.
En stimulant sa contraction, l'Iopidine permet de réhausser la paupière de 1 à 2 mm, atténuant ainsi le ptosis. Son effet est visible en 30 à 60 minutes et dure plusieurs heures.
Il s'utilise généralement à raison d'1 goutte 2 à 3 fois par jour dans l'œil concerné, pendant quelques jours à quelques semaines, jusqu'à régression complète du ptosis. La posologie exacte est à adapter avec votre médecin en fonction de votre réponse au traitement.
Les études montrent que l'Iopidine soulage 70 à 90% des ptosis légers post-Botox. Si elle ne corrige pas les cas sévères, elle améliore nettement le confort esthétique en restaurant une ouverture plus symétrique des yeux.
Cependant, l'Iopidine n'accélère pas la récupération musculaire. C'est un traitement symptomatique qui atténue la gêne en attendant que l'effet du Botox se dissipe naturellement, en 2 à 6 semaines selon les cas.
De plus, une utilisation prolongée peut entraîner une tachyphylaxie, c'est-à-dire une perte d'efficacité. C'est pourquoi il est préférable de limiter la durée du traitement.
Bien que généralement bien toléré, l'Iopidine peut parfois provoquer une sensation de brûlure, une sécheresse oculaire, des rougeurs ou une légère mydriase (dilatation de la pupille).
Il est contre-indiqué en cas d'allergie aux dérivés de l'amidazoline et doit être utilisé avec prudence en cas d'hypertension, de maladie cardiaque, de syndrome sec sévère ou de glaucome à angle fermé.
Enfin, son usage est déconseillé chez la femme enceinte ou allaitante sans avis médical. Votre chirurgien saura évaluer la balance bénéfice/risque dans votre situation.
Si l'Iopidine est précieuse pour gérer un ptosis installé, il est encore préférable de prévenir son apparition. Pour cela, votre praticien doit maîtriser parfaitement la technique d'injection du Botox :
Injection au-dessus de la ligne de sécurité, faible dilution, aiguilles très fines et respect de l'anatomie sont autant de facteurs clés pour minimiser le risque de diffusion.
De votre côté, vous pouvez optimiser le résultat en évitant de masser la zone traitée pendant 24h, en gardant la tête droite dans les heures suivant l'injection et en reportant toute activité sportive intense au lendemain.
Avec sa double formation en chirurgie plastique reconstructrice et esthétique, le Dr Richard SEBAALI met son expérience au service de votre bien-être. Au-delà de la technique, il vous accompagne avec écoute et bienveillance.
N'hésitez pas à le consulter dans son cabinet parisien pour toute question sur vos injections de Botox. Ensemble, vous trouverez la solution adaptée pour retrouver un regard frais et confiant, en toute sérénité.